De ce merveilleux voyage au pays des Dong et des Miao, je garderai le souvenir de ces visages inconnus, croisés au détour d’une rizière, d’un chemin de traverse, ou d’une route …..
Je me souviendrai …..
De cette femme Dong à l’allure altière qui s’avançait vers moi pour me vendre quelques petits colifichets, témoignages désuets d’un artisanat local. Quand je lui fis comprendre que de souvenir de son pays, je préférai garder l’image de son beau visage, c’est avec grâce et une extrême gentillesse qu’elle accepta que je la prenne en photo – Habituée sans doute à ce petit exercice, elle ne manifesta aucune gêne, aucune réticence et je sentis même par son silence qu’elle éprouvait une certaine fierté.
De ces enfants gambadant à la sortie de l’école. Certains parfois fuyaient en nous voyant arriver, d’autres ignorant presque notre présence, jouaient, riaient, sauta
ient de joie. Ils semblaient évoluer dans une totale liberté dans les rues des villages traversés, à des heures où chez nous ils seraient déjà rentrés à la maison, dans une quiétude absolue, nous les avons vus encore dehors à des heures incongrues. A des années lumière des rumeurs et des peurs de la grande ville, bercés par la lenteur qui règne dans ces villages de montagne, émanait de leurs jeux d’enfants une insouciance et une profonde sérénité.
Portraits à suivre…
Marie Claude