Les marchands de primeurs se fraient un passage parfois risqué
Entre piétons et voitures mal garées.
Malgré cette folie ambiante,
Une femme, sur le perron de sa boutique,
Est plongée dans ses pensées,
Et ne semble pas gênée par le charivari de cette vie chaotique
Pas très loin d’elle, une autre penchée sur son ouvrage,
N’a pas levé le nez et n’a rien remarqué.
Arpentant les rues de Kaili,
Pendant ces deux folles journées
Nous n’avons rien laissé de côté,
Visité les petits marchés,
Poussé la porte des librairies, des antiquaires
Gouté les spécialités
Personne ne nous regardait de travers,
Dans ce petit « salon de thé »,
Où la jeunesse étudiante, prête à partager un verre,
Nous entourait de sa gaité et sa curiosité.