La descentedu Lijiang Tout le long des rivières jalonnées de relief en pain de sucre et de petits villages, c’est le spectacle de la Chine traditionnelle avec ses buffles d’eau, ses paysans au travail dans les champs et les rizières, ses pêcheurs au cormoran, accroupis sur leurs radeaux faits de tiges de bambou assemblées.
Aux portes de Yangshuo, le cinéaste Zhang Yimou a créé un grandiose spectacle son et lumière. Tous les soirs, les pitons karstiques s’illuminent, faisant apparaître 1 800 danseurs et figurants qui évoluent sur un plan d’eau dans des mises en scène très esthétiques. Les tableaux évoquent la vie traditionnelle dans les campagnes.
20 au 24 avril : de Guilin à Rongjiang, la contrée des DONG 
La contrée des Dong – De Guillin à Rongjiang 393km Les Dong ont signé les confins du Guangxi et du Guizhou de leur présence par le réseau des sentiers, le modelage en rizière du moindre arpent de terre, et leurs villages compacts aux maisons en bois. Ces hameaux, qui dépassent rarement les 5 000 âmes, se distinguent des agglomérations des Yao ou des Miao voisins par la présence d’une ou plusieurs tours, en forme de pagode, et par des ponts couverts. Leur site est choisi en accord avec un géomancien, et leur construction doit relever de cinq principes canoniques : ni fondations, ni échafaudage, ni clous, ni lien, ni mortier.
Une étape dans le village de Zhaoxing, village de 2 000 habitants est une excellente occasion de mieux connaître le quotidien et les traditions des Dong. Le village s’enorgueillit de quelques petits ponts et de cinq tours…
25 au 29 avril : de Rongjiang à Kaili, une constellatin de village Miao 
Kaili A 2h30 d’autoroute de Guiyang, Kaili est la base idéale pour sillonner la région. Equipée d’hôtels confortables, cette petite ville vous permettra de gagner en bus de nombreux cantons ou de louer une voiture avec chauffeur pour explorer les environs.
30 avril : Guiyang, capitale de la province du Guizhou
Guyang En mars 1935, Jiang Jieshi y dirigea les opérations contre l’Armée Rouge de Mao. En 1939 la ville est détruite au tiers par les bombardements de l’aviation japonaise. Jusqu’à la fin des années 1950, le plus grand immeuble de Guyang avait 5 étages et les transports se faisaient en charrette à cheval. Aujourd’hui Guyang est une métropole dynamique poussée sous l’œil impavide du grand timonier, dont une statue géante s’élève encore sur la place du Peuple.